Marque employeur : l'impact du vélo en entreprise en 7 chiffres

La semaine dernière, nous vous parlions des bonnes résolutions de la rentrée. Il ne faut pas tarder à les mettre en place : changer ses déplacements pour la planète, mais également pour notre santé. 

Au sommaire

Des infrastructures qui doivent être adaptées

Tout d’abord, Robin Chase, interviewée par Pulse, tente de nous alerter sur l’urgence à modifier nos comportements en matière de transport.”Il est évident que nous devons accompagner les zones urbaines vers des solutions de mobilité partagées et propres. Il n’existe pas d’autre alternative si nous voulons préserver la planète et faire des villes des endroits où il fait bon vivre.” Pour elle, nous “n’avons pas 50 années devant nous”. 

Dans le même temps, un rapport de Greenpeace révèle l’impact énergétique monstrueux des voitures vendues en 2018. “L’ONG a évalué l’empreinte carbone des 12 premiers constructeurs mondiaux sur les cinq principaux marchés : USA, UE, Chine, Japon et Corée du Sud nous apprend Le Monde. En tout, les voitures vendues en 2018 vont laisser une empreinte carbone de 4,8 gigatonnes de CO2 au cours de leur vie. En effet, Volkswagen, Daimler et BMW consomment plus d’énergie que l’Allemagne. Une aberration écologique qui témoigne d’un besoin de réel de changer de mode de transport. 

Congestion automobile et rejet de CO2

Et les villes l’ont compris ! À Bordeaux on développe le tram par exemple. L’arrivée d’une quatrième ligne est programmée pour décembre, et on pense même à mettre en place un métro, nous révèle France 3.

Mais pour modifier les habitudes des citoyens, il faut leur offrir des espaces et les aider à sortir de leur voiture.

Changer le paysage urbain

À Toulouse, une étude de l’association 2 pieds 2 roues, met en avant le manque d’infrastructures pour pousser les citoyens à marcher plus. “87 % des personnes interrogées pensent que l’action en faveur de la marche à pied est insuffisante et 46 % d’entre eux seraient prêts à marcher plus s’il y a des améliorations.” peut-on lire sur le site de FranceBleu. En cause, les infrastructures insuffisantes et le stationnement illégal sur les trottoirs découragent les sondés. 

De plus à Nice l’insécurité ressort comme un des premiers freins à l’utilisation de mobilité douce. En outre, la mise en place d’un service de vélo en libre service a rencontré du succès, mais les utilisateurs ayant répondu au sondage de Nice-Matin se plaignent de “l’insécurité liée au non-respect des pistes cyclables. Les voitures se garent et les scooters roulent dessus.” Preuve en est, la sécurité et la création de structures adéquates doivent être les moteurs de la transformation des déplacements dans les villes.

pistes cyclables et infrastructures urbaines

Le projet de loi mobilité doit être de nouveau discuté à l’Assemblé Nationale. L’objectif est justement d’encourager la mise en place de nouvelles solutions de mobilité pour des déplacements en accord avec la planète. Les grandes villes ne sont pas les seules concernées. Les territoires ruraux sont également visés, notamment du fait de la crise des gilets jaunes. 

Le vélo fuse en ville  

À Paris, Anne Hidalgo a compris l’importance de faire évoluer le paysage urbain. En effet pas moins de 11 pistes cyclables sont sorties de terre pendant l’été. L’objectif est clair : sécuriser toutes les voies pour que le vélo prenne plus de place dans les trajets quotidiens. 

Et qui pour les emprunter ? Pourquoi pas les utilisateurs de Véligo. Ce nouveau service de La Région Île de France permet pour 40 euros par mois, et ce pour 6 mois maximum, d’avoir accès à un vélo électrique comme l’explique Les Echos. Actuellement, seulement 1,6% des trajets quotidiens sont réalisés à vélo. Ce service doit donc permettre d’augmenter le nombre de “vélotafeurs” dans la région !  

Rue de rivoli piste cyclable

Mais le vélo n’a pas attendu Véligo pour faire de plus en plus d’adeptes. Depuis le quatre septembre, Rue de Rivoli, un compteur recense le nombre de cyclistes qui emprunte la piste. Objectif 50 000 passages pour le 1er Octobre ! D’ailleurs, c’est à force d’emprunter cette rue que Boris a décidé de troquer sa moto pour un vélo. Épuisé par un temps de trajet qui s’allongeait du fait du trafic, il a décidé de prendre son vélo. Un vrai gain de temps et surtout de plaisir pour lui. 

Changer de mode de transport pour sa santé

Pour finir, changer ses modes de déplacements est également important pour la santé. De nouveau dans le Monde, on apprend que la sédentarité tue. Le fait de rester assis détériore la longévité, et chaque activité, même peu intense est bénéfique pour la santé. Il ne faut donc pas hésiter à se lever de sa chaise, à marcher plus, ou plus vite le matin et le soir. 

Et comment combiner effort et geste pour la planète ? Le vélo est ainsi mis en valeur pour repenser ses déplacements. Ici on parle ici de l’indemnité kilométrique vélo. Cependant d’autres solutions existent, comme la location longue durée, très répandue en Belgique ou en Allemagne. En fait le principe est simple : une entreprise loue un vélo pour chaque salarié qui le souhaite contre une participation ou non, et celui ci peut l’utiliser quand il le souhaite pour ses trajets quotidiens, personnels comme professionnels. En France c’est également possible comme nous le montre Europe 1 :

Pour conclure, trouver de nouvelles alternatives pour ses déplacements est essentiel pour soi et pour la planète. D’ailleurs, le plan de mobilité est désormais obligatoire pour de nombreuses entreprises : une initiative qui fait bouger les codes urbains. Pour reprendre de nouveau les mots de Robin Chase « nous n’avons pas 50 ans devant nous ».

Changez vos déplacements pour la planète