Livre blanc RSE sur la mobilité des collaborateurs. Un partage de solutions concrètes pour aller vers une mobilité durable au quotidien !
En 2019, les transports constituent le premier poste d’émissions de gaz à effet de serre en France, égalant environ 31% des émissions totales. Et, sans surprise, nous retrouvons la voiture comme mode de transport le plus polluant !
80 % de la pollution de l’air liée aux transports provient du seul transport routier. Et cette mauvaise qualité de l’air est responsable ou liée à 40 000 décès chaque année.
Les déplacements domicile-travail, ou trajets pendulaires, sont les trajets effectués au quotidien par les personnes qui se rendent sur leur lieu de travail.
Une étude réalisée en 2018-2019 par le Service des Données et Études Statistiques (SDES) montre que la distance domicile-travail s’est allongée depuis les années 1960, passant de 3,1 km en moyenne à 13,3 km. Néanmoins, un pic a été atteint en 2008 à 14,7 km, ce qui indique un changement de tendance vers la recherche de plus de proximité.
Le bilan carbone est une méthodologie pour mesurer les émissions de gaz à effet de serre engendrées par l’activité d’une entreprise. Dans ce bilan, toutes les parties de l’entreprise sont prises en compte pour voir l’empreinte carbone finale. Les déplacements domicile-travail et professionnels des collaborateurs font partie de ce bilan, et donc sont mesurés.
Intuitivement, le télétravail devrait contribuer à réduire les émissions. Mais, les personnes qui quittent les villes conduisent davantage et celles qui travaillent dans des logements mal isolés allument le chauffage.
À première vue, cela fait sens : partout en France, y compris dans les plus grandes agglomérations, la plupart des déplacements se font en voiture. Et étant donné que les voitures représentent plus de 60% des émissions des transports (lui-même le secteur le plus polluant), davantage de télétravail réduirait automatiquement les émissions.
En janvier 2020, la Loi d’Orientation des Mobilités est sortie. Engageant les entreprises dans un processus de changement de comportement et de soutien des salariés.
Elle impose aux entreprises de plus de 50 salariés travaillant sur un même site d'insérer dans les Négociations salariales Annuelles Obligatoires (NAO) avec les partenaires sociaux un volet mobilités. A défaut, l’élaboration d’un Plan de Mobilité Employeur (PDMe) s’impose.
Les bilans carbone et les mobilités font désormais partie du quotidien des entreprises. Et les dynamiques légales actuelles en France laissent penser que le cadre réglementaire va se resserrer davantage.