Vous vous rendez tous les jours au travail à vélo ? Félicitations ! Vous pratiquez ce que l’on appelle le “vélotaf” !
Vous vous rendez tous les jours au travail à vélo ?
Félicitations ! Vous faites partie du club des ”vélotafeurs” et vous pratiquez ce que l’on appelle le “vélotaf” !
Ce terme - qui représente la contraction de “vélo” et de “taf” - désigne le fait d’utiliser la bicyclette pour effectuer ses trajets domicile-travail. Tout simplement.
Mais pourquoi inventer un mot pour désigner une action aussi banale que d'aller au travail à vélo ? Eh bien : parce que cette pratique est en hausse partout en France. Et parce qu’elle engendre de multiples bienfaits, notamment une meilleure santé physique, une meilleure productivité au travail et, bien sûr, des économies de carburant.
Plébiscitée par les actifs, encouragée par les pouvoirs publics et par les entreprises : vous allez le voir dans cet article, la pratique du vélotaf est aujourd’hui un véritable acte écologique et social.
Dans notre article « C’est quoi le vélotaf », nous vous proposons un panorama du cyclisme en France, suivi des aides financières que vous pourrez mobiliser en tant que vélotafeur.
C’est un fait : le vélo est le moyen de transport qui rencontre le plus de succès en France. La pratique a augmenté de 11 % entre 2022 et 2021… Et de 33 % depuis 2019 !
Selon une enquête réalisée par l’Union sport et cycle, un habitant d’une grande ville sur cinq se rend désormais sur son lieu de travail à vélo.
Si la crise sanitaire a renforcé la tendance - Pendant les confinements, nous avons vu les Français privilégier le vélo pour éviter la promiscuité des transports en commun - d’autres facteurs expliquent cet engouement.
Premier facteur : les agglomérations. Depuis quelques années, elles encouragent la pratique du vélo par le déploiement d’infrastructures dédiées. À Paris, par exemple, le Plan Vélo prévoit l’aménagement de près de 200 kilomètres de voies cyclables d’ici 2026. Autre exemple, dans la métropole de Lyon, ce sont 12 nouvelles lignes réservées aux cyclistes qui verront le jour avant 2026.
Deuxième facteur : le gouvernement. Il n’est pas pour rien dans le déploiement massif de plans vélo à travers la France. Son programme AVELO a été mis en place pour aider les collectivités à développer leurs voies cyclables. L’ADEME – chargée d’orchestrer AVELO – a déjà engagé plus de 13 millions d’euros pour soutenir 227 territoires français. Le programme se poursuit à l’heure actuelle auprès de 400 nouveaux territoires.
De plus, un plan vélo national de 250 millions d’euros vient d’être annoncé pour 2023.
> Voir l'intervention d'Elisabeth Borne
Troisième facteur d’incitation : les entreprises. Elles aussi encouragent la pratique quotidienne du vélo parmi leurs collaborateurs, via l’instauration de vélos de fonction, la mise à disposition de vélotafs ou encore le versement de forfaits mobilités durables.
Pourquoi un tel enthousiasme de la part des entreprises et des acteurs publics ?
D’abord, le vélo est une activité physique qui améliore la santé et la qualité de vie au travail. Il a souvent été démontré que les vélotafeurs sont plus heureux et plus productifs que les “salariés-automobilistes”. Ils sont aussi plus ponctuels sur les trajets de moins de 10 km.
Mais l’engouement pour le vélo n’est pas uniquement lié à l’amélioration du bien-être au travail.
Mobilité douce par excellence, ce mode de transport représente l’une des solutions les plus efficaces pour réduire l’empreinte carbone des villes, ainsi que les embouteillages aux heures de pointe.
Et avec la démocratisation des modèles électriques - pour pédaler sans se fatiguer ! - et des modèles atypiques (vélo cargo, pliable …), ce sont tous les profils d’actifs qui se saisissent du vélo, quels que soient leur âge et leur style de vie.
Si vous aussi vous souhaitez profiter de cet engouement et rejoindre le rang des vélotaffeurs, plusieurs dispositifs s’offrent à vous.
En premier lieu, vous pouvez mobiliser une aide financière de l’État pour acquérir votre vélotaf : jusqu’à 150 € pour un vélo traditionnel, 400 € pour un vélo à assistance électrique et 2000 € pour un vélo cargo, pliable ou adapté à une situation de handicap.
Les aides sont disponibles aux contribuables dont le revenu fiscal est inférieur ou égal à 6300 € par part de quotient familial et aux personnes reconnues handicapées sans condition de ressources.
À noter : les personnes dont le revenu fiscal est compris entre 6 300 et 13 489 € par part peuvent également solliciter une aide pour obtenir un vélo électrique ou un vélo atypique (cargos, pliants). Les plafonds s’élèvent respectivement à 300 € et 1000 €.
Ensuite, si vous décidez de mettre votre véhicule ancien* à la casse au profit d’un vélo électrique, vous bénéficiez de la prime à la conversion. Celle-ci s’élève à 40 % du prix du vélo dans la limite de 1500 € (3000 € si votre revenu fiscal est inférieur à 6300 € par part de quotient familial).
Un site recense d’ailleurs l’ensemble des aides de l’État disponibles dans votre région : https://www.citycle.com/67466-mes-aides-velo-connaitre-aides-achat-velo/
*est considéré comme véhicule ancien un véhicule daté d’avant 2006 (essence) ou 2011 (diesel) et détenu depuis plus d’un an.
En tant que vélotafeur, vous pouvez obtenir de votre employeur le Forfait Mobilités Durables (FMD) : une indemnité exonérée de cotisations et d’impôt, servant à utiliser des transports alternatifs (dont le vélo) dans le cadre de vos trajets domicile-travail. L’exonération peut aller jusqu’à 800 € par personne et par an.
Et si votre entreprise est sensible aux enjeux de la mobilité, vous pourrez sûrement lui proposer de développer la location de vélo : pour vous et tous les vélotafeurs de votre équipe.
Pour démarrer la location en entreprise, Zenride doit signer un partenariat avec l’employeur.
Chaque vélotafeur se rend ensuite dans un magasin de vélos partenaire afin de choisir le modèle de son choix. Du vélo de ville au VTT en passant par un modèle électrique ou encore un vélo cargo, tout est possible !
Puis un contrat de location est mis en place, avec des mensualités supportées, à 30% par le salarié et 70% par l’employeur. Le coût de la location du vélo est ainsi diminué pour chaque protagoniste.
Côté salarié, pour 10€ et 35€ par mois, maintenance et accessoires inclus, vous utilisez le vélo de vos rêves. Vous vélotafez en toute sérénité avec un modèle de qualité, totalement adapté à votre mode de vie. À l’issue du contrat de location, vous disposez de plusieurs options, dont celle de racheter votre vélo ou de louer un nouveau modèle.
Vous êtes séduit par l’idée de venir travailler en vélo ? Vous cherchez un modèle atypique à moindres frais ?
Découvrez notre service de location, disponible dans toute la France.
> Découvrir l'avantage Zenride
Des bienfaits sur la santé, le travail et l’environnement. Le développement des pistes cyclables. Des incitations à l’acquisition d’un vélo. Une forte mobilisation de tous les acteurs de la société : tel est le panorama du vélotaf actuellement.
Et si vous avez encore des doutes sur l’ampleur de cette mouvance, il suffit de vous rendre sur les réseaux sociaux. Les groupes de vélotafeurs se multiplient, certains comptant des milliers de membres sur un même territoire !
Regardez ces groupes par exemple :
Sources :
https://avelo.grandlyon.com/se-deplacer-a-velo/les-voies-lyonnaises
https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F33808
https://www.unionsportcycle.com/usc/2019-09-20/le-velo-nouvelle-passion-des-urbains
https://www.economie.gouv.fr/cedef/bonus-ecologique-velo-electrique
https://www.cerema.fr/fr/actualites/soutien-collectivites-leurs-politiques-cyclables-cerema
Vous vous rendez tous les jours au travail à vélo ? Félicitations ! Vous pratiquez ce que l’on appelle le “vélotaf” !