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Mobilité partagée et vélo personnel d'entreprise : que choisir pour une smart city ?

Quel est le meilleur moyen pour se déplacer dans la ville ? Mobilité partagée vs. vélo de fonction, voici la comparaison !

20/3/19
Par
Thomas Beaurain
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Les nouveaux modes de transports alternatifs ne cessent de se développer dans les grandes villes. Vélos, scooters, trottinettes souvent en libre service, avec ou sans abonnement sont présentés comme des alternatives à l’engorgement des transports et à la sur-utilisation de l’automobile. Néanmoins, ce système de mobilité partagée présente des avantages comme des inconvénients. Il est parfois plus avisé de choisir un mode de transport alternatif individuel comme le vélo électrique.

Afin d’apporter plus de clarté sur cette nouvelle mobilité partagée , il convient de la comparer avec une autre solution : le vélo électrique personnel d'entreprise.

Le vélo électrique moins cher que la mobilité partagée en libre-service

La trottinette électrique

D'abord, la trottinette électrique est sans doute le moyen de transport le plus visible ces derniers temps dans les grandes villes. Mais rares sont ceux qui les utilisent dans leurs trajets journaliers. Et pour cause, le coût d’une utilisation quotidienne peut vite grimper. Avec un prix de location à 1 euro le déblocage puis 15 centimes par minute pour les trottinettes Lime, un trajet revient en moyenne à 2 ou 3 euros. Aussi, pour un aller-retour, il faut débourser 6 euros par jour soit entre 100 et 120 euros par mois.

Le scooter électrique

Ensuite, le scooter électrique en libre-service revient relativement au même prix, voire un peu plus cher. Par exemple, si on prend les tarifs Cityscoot, ils sont fixés à 4 euros jusqu’aux 30 premières minutes, puis un euro de plus pour les 10 minutes supplémentaires. Soit des trajets domicile-travail quotidiens à environ 8 euros par jour ou 150 euros par mois.

Le vélo

Mais le vélo en libre-service est sans conteste le plus économique de ces moyens de transport. Si l’on prend les tarifs annuels de l’utilisation des Velib à paris, il faudra compter entre 29 et 38 € pour le prix d’abonnement du vélo avec une caution de 300 euros.

Ainsi le vélo électrique personnel Zenride est une alternative intéressante d'un point de vu budgétaire. Contrairement aux moyens de transports en libre-service, vous êtes le seul utilisateur de vélo. Pour environ 23€ / mois vous bénéficiez d'un vélo électrique sur-mesure ainsi que de services de maintenance, assurance et assistance. Alors, seules les pièces d'usures sont à votre charge.

Ue mobilité partagée moins rapide que le vélo électrique

En terme de vitesse en ville, le scooter électrique semble à première vue la solution la plus rapide. En effet, un cycliste pourra se déplacer à une vitesse comprise entre 16 et 25 km par heure. Concernant la trottinette électrique, l’entreprise Lime a bridé sa flotte à 24km/heures. Or, le scooter, domine avec une vitesse de pointe de 45 km/heure en ville.

Cependant, il faut prendre en compte le temps réel de trajet et pour cela inclure le temps de retrait des véhicules à libre disposition. Alors entre vélo électrique et scooter, que faut-il choisir ? Dans les faits, le manque d’équipements et l’éloignement des bornes allongent considérablement le temps de trajet. À ce titre, le vélo électrique de fonction apparaît comme la solution la plus rapide.

Le vélo électrique personnel d'entreprise, une solution bien plus fiable

En terme de praticité, les solutions en libre-service ont l’avantage d’être peu encombrantes et très flexibles. Aucun besoin de se préoccuper de l'entretien et on peut décider d’en utiliser un sans être engagé financièrement et sans se soucier des problématiques de parking.

Concernant ce dernier point, les modes de transport en libre-service sont tributaires de l’offre et de la demande. Les utilisateurs se plaignent constamment de l’insuffisance du nombre de bornes et d’équipement qui posent problèmes tant pour trouver que pour garer un engin.

Borne de vélos en libre service

À cela s’ajoute des horaires et des zones géographiques contraignantes, notamment pour les scooters et trottinettes électriques. En effet ils ne sont pas disponibles la nuit et leur utilisation est souvent réduite à l’ultra centre-ville.

La question du vandalisme et de la législation pèse également dans la balance. En effet, la loi est hésitante sur la possibilité pour les trottinettes électriques de rouler ou non sur le trottoir. De plus, il existe un nombre hallucinant de dégradations tous équipements confondus.

Malgré les clichés qui l'entourent, le vélo électrique personnel d'entreprise semble plus pratique. On ne saurait dénier les bienfaits du développement des modes de mobilités partagées, mais elles constituent davantage une solution d’appoint qu’un mode de transport quotidien.

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20/3/19
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