La RSE mobilité consiste, pour une entreprise, à déployer des solutions de transport plus écologiques pour ses collaborateurs, sans rogner sur le confort et la facilité de déplacement. Pourquoi et comment mettre en place une démarche RSE mobilité dans une organisation ? Quels sont les leviers mis à disposition des entreprises ? Voici notre dossier RSE mobilité.
La RSE mobilité consiste, pour une entreprise, à déployer des solutions de transport plus écologiques pour ses collaborateurs, sans rogner sur le confort et la facilité de déplacement. Pourquoi et comment mettre en place une démarche RSE mobilité dans une organisation ? Quels sont les leviers mis à disposition des entreprises ? Voici notre dossier RSE mobilité.
La RSE mobilité consiste, pour une entreprise, à déployer des solutions de transport plus écologiques pour ses collaborateurs, sans rogner sur le confort et la facilité de déplacement.
Pourquoi et comment mettre en place une démarche RSE mobilité dans une organisation ? Quels sont les leviers mis à disposition des entreprises ?
Voici notre dossier RSE mobilité.
La RSE, un sujet dont s’emparent de plus en plus d’entreprises, quelles que soient leur taille et leur secteur d’activité. Aujourd’hui, 83% des grands groupes et une petite entreprise sur trois se disent impliqués dans une telle démarche (Source : youmatter.world.fr).
Rappelons que la RSE – pour Responsabilité Sociale des Entreprises – désigne, pour l’entreprise, l’intégration d’actions à portée sociale ou environnementale au sein de son activité et de ses relations (clients, partenaires, salariés, sous-traitants…).
Les sujets de RSE dont peut se saisir l’entreprise sont variés. Ils dépendent de ses valeurs, de sa place dans l’écosystème. Ils tournent autour de grands piliers que sont les droits humains, les conditions de travail et de gouvernance, le respect de l’environnement, la compliance, la déontologie, la protection des consommateurs, le développement local… Parmi ces grands enjeux, on retrouve la thématique de la mobilité.
Une entreprise qui s’implique dans une démarche RSE mobilité développe des solutions pour permettre à ses effectifs de se rendre sur leur lieu de travail et de se déplacer au quotidien, en utilisant des modes de transport plus durables, à savoir :
Se déplacer efficacement tout en réduisant son empreinte carbone représente un enjeu à la fois social et environnemental, qui relève de la participation de tous : de l’individu, de la ville et, bien sûr, de l’entreprise, c’est pourquoi ces dernières se saisissent de plus en plus du sujet dans le cadre de leur politique RSE.
Concrètement, si vous êtes un employeur désireux d’intégrer des axes de mobilité durable dans votre organisation, plusieurs solutions et dispositifs s’offrent à vous. Les principaux sont les suivants :
Le Plan de Mobilité Employeur (PDMe) est un projet d’entreprise formel et formalisé. Tel un audit des mobilités, il prévoit des solutions d’optimisation des trajets professionnels pour l’ensemble des collaborateurs. Plus exactement :
On retrouve dans les PDMe des entreprises des initiatives telles que :
En vertu de la loi LOM, la définition d’un PDMe* est une obligation légale pour les entreprises de plus de 50 salariés travaillant sur un même site, qu’elles soient engagées dans une démarche RSE mobilité ou non. Les autres structures pourront intégrer un plan de manière facultative au sein de leur démarche RSE mobilité.
Pour en savoir plus, consultez notre article : Le plan de mobilité pour booster votre qualité de vie au travail
*L’obligation légale est plus exactement la définition d’un PDMe ou a minima l’instauration d’un volet mobilité dans les négociations prévues avec les partenaires sociaux.
La location de vélos via l’entreprise représente un engagement fort dans le cadre d’une politique RSE mobilité. Cette formule est aussi un bel outil de la marque employeur.
En effet, une formule de location de vélos permet à chacun d’obtenir le vélo de ses rêves : électrique, VTT, citadin … Les salariés choisissent le modèle qu’ils souhaitent avoir au quotidien, pour leurs trajets domicile-travail et leurs loisirs personnels. Les frais de location sont répartis entre eux et l’employeur. Une option de rachat de fin de contrat est prévue à un prix avantageux.
La société Zenride est le principal acteur de la location de vélos via l’entreprise. Vous pouvez découvrir leurs services ici : Découvrir nos services
Le Forfait Mobilités Durables (FMD) désigne une indemnité que peut verser l’employeur à ses collaborateurs pour l’utilisation de transports alternatifs dans le cadre de leurs trajets domicile-travail. Le remboursement des transports en commun est déduit de cette somme. De plus, cette prise en charge est exonérée de contributions et de cotisations sociales, dans une certaine limite évaluée par salarié et par an (en moyenne 425 € / an. source : Urssaf). In fine, le forfait mobilités durables remplace l’indemnité kilométrique vélo ou les indemnités forfaitaires de covoiturage.
Ici, les mobilités concernées sont par exemple :
Dans les faits, les dépenses sont plutôt réalisées sur l’utilisation d’un vélo et sur le covoiturage (source : baromètre FMD).
Les avantages
Le forfait mobilités durables sort du cadre habituel du remboursement des transports en commun. Il favorise toutes les mobilités durables. On constate d’ailleurs que le vélo est prépondérant dans les dépenses liées au forfait.
Les inconvénients
Toutefois, plusieurs inconvénients sont à soulever. D’abord, l’accès au vélo, plus particulièrement au vélo électrique, reste difficile au regard du montant de l’aide. A l’inverse, le montant de l’aide est généralement supérieur aux frais d’entretien du vélo ou de cotisation à une plateforme de covoiturage. Dans tous les cas, le crédit accordé par l’employeur s’avère rarement à hauteur des actions concrètes à financer.
Le crédit mobilité est une enveloppe budgétaire attribuée par l’entreprise au collaborateur dans le but de remplacer la mise à disposition d’un véhicule de fonction. Le crédit mobilité finance les trajets domicile-travail et tous les besoins de transport du collaborateur, à sa totale discrétion : payer un taxi pour se rendre en clientèle, louer un véhicule pour partir en vacances en famille, utiliser les transports en commun, acheter un vélo pour se rendre au travail…
Les avantages
Par sa souplesse, le crédit mobilité fait la part belle aux transports alternatifs. Il évite l’utilisation pure et simple du véhicule de fonction. Il permet de personnaliser l’offre de déplacement selon le mode de vie de chaque collaborateur : utilisation du vélo, des transports en commun, covoiturage…
Mise en place d’un crédit mobilité
L’enveloppe que vous prévoyez doit couvrir tous les besoins en déplacement du collaborateur, au même titre que l’aurait fait son véhicule de fonction. Le calcul du crédit mobilité suit donc des règles précises : il se fait notamment selon la catégorie de véhicule de fonction qu’il remplace, le TCO (Total Cost Ownership) ou encore selon les besoins exprimés par le collaborateur.
Fiscalement, le crédit mobilité représente un complément de salaire : un avantage en nature soumis à cotisations sociales.
Nous avons rédigé un article complet sur la mise en application du crédit mobilité en entreprise si vous souhaitez en savoir plus : https://zenride.co/blog/calcul-et-fiscalite-du-credit-mobilite/
Au regard de ces dispositifs et des possibilités qu’ils offrent, on peut dire qu’une démarche RSE mobilité peut se concrétiser de mille et une manières. De nombreuses solutions s’offrent à vous pour organiser et améliorer la mobilité de vos équipes. En tant qu’employeur, il vous sera possible de vous saisir de cet enjeu à votre convenance, selon votre propre modèle économique, vos contraintes et votre budget.
Dans tous les cas, quel que soit votre niveau d’implication, vous contribuerez à impacter positivement l’écosystème :
Vous êtes désireux de développer une démarche RSE mobilité ? Vous envisagez un plan mobilité incluant la mise à disposition de vélos pour vos collaborateurs ?
Notre entreprise Zenride propose un service de location de vélos pensé pour les entreprises. Nous vous accompagnons via un service incluant :
En 2020, 75 % des entreprises entamaient au moins une démarche liée à l’amélioration de la mobilité pour leurs salariés. Trois quarts d’entre elles axaient leurs démarches sur la mobilité courte distance et 52 % sur une politique plus globale, regroupant les déplacements domicile-travail et les déplacements professionnels.
Ces données sont issues d’un sondage Opinion Way et Corporate Mobilities (Source : opinion-way.com).
La micro-mobilité désigne tous les équipements légers et faciles à transporter qui relèvent de la mobilité douce.
Pour rappel, la mobilité douce se définit par un mode de déplacement plus respectueux de l’environnement.
Les équipements de la micro-mobilité appartiennent donc aux familles des vélos, vélos électriques, vélos pliants, skateboards, trottinettes, gyropodes, hoverboards, scooters électriques.
Les mobilités dites durables englobent tous les modes de déplacement permettant de diminuer l’empreinte carbone du voyageur, de manière directe ou indirecte :
La mise en place d’une démarche RSE doit toujours être pensée au regard des valeurs de l’entreprise, de sa culture et de son mode de fonctionnement.
De manière générale, les fondements suivants permettent la mise en place d’une démarche RSE mobilité.
Il n’est plus à démontrer que la qualité de l’air est un enjeu du développement durable qui touche autant la santé publique que l’environnement. Selon l’OMS, 99 % de la population mondiale respire un air pollué par les particules fines et le dioxyde d’azote, en provenance directe des véhicules thermiques (Source : oms/who.int).
Dans ces conditions alarmantes, la réduction du CO2 allant jusqu’à la neutralité carbone est devenue un objectif majeur pour de nombreux pays, notamment la France.
À travers le Grenelle de l’environnement (l’équivalent d’un pacte mondial), les nations impliquées dans cette problématique se sont engagées à diminuer par 4 leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. La France s’est également engagée à ramener ses émissions carbone sous la barre des 140 millions de tonnes de CO2 par an en 2050.
Pour parvenir à un tel résultat, il s’avère nécessaire de diminuer l’utilisation du véhicule thermique, principal émetteur de particules fines dans les villes et les campagnes, et pour cela, de réorganiser la mobilité des personnes au quotidien.
À noter qu’un seul véhicule thermique émet en moyenne 250g de gaz à effet de serre par kilomètre parcouru.
Selon une étude réalisée à Paris par le fournisseur de GPS TomTom, les embouteillages seraient responsables de 13 % des émissions de CO2 issues du trafic routier (Source : bfmtv.com).
Une étude menée par le ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires révèle que les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 9 % en 2020 par rapport à 2019, ceci en raison du ralentissement économique et de la diminution des déplacements liés à la crise sanitaire.
Là encore, les chiffres nous mènent à la nécessité de repenser la mobilité des populations.
Découvrir l’empreinte carbone de la France en détail sur le site du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/estimation-de-lempreinte-carbone-de-1995-2020#
En développant une politique de RSE, les entreprises peuvent impacter favorablement la société. Les actions à mener dans ce contexte sont variées. Elles dépendent des sujets sur lesquels l’entreprise décide de se positionner. Elles dépendent aussi des moyens que l’entreprise peut engager à cet effet.
De manière générale, les actions relevant de la RSE touchent aux sujets du développement durable : écologie et environnement, droits humains, déontologie et compliance (respect des normes et lois internationales), égalités entre les femmes et les hommes, conditions de travail et qualité de vie au travail, éthique et loyauté des pratiques, respect des consommateurs, éthique en matière de gouvernance de l’entreprise.
Voici quelques exemples d’actions socialement responsables, relevant de la RSE :